mardi 10 mars 2015

J'ai essayé...



 
Crédit : Walt Disney

Oui, vraiment. Très fort. D'être une mère exemplaire, une femme d'intérieur irréprochable, une adulte calme, posée, responsable. Une femme élégante et soignée... Et bof. Au final, ça n'a pas super bien marché... 

Alors j'ai décidé d'être fidèle à moi même, d'arrêter de lutter.

Oui, je suis un peu l'éternelle ado. Oui j'ai des idéaux que je ne veux pas renier pour faire bien. Oui, je déteste le rose et je me sens ridicule en jupe, ou avec un pull pastel. Oui je ne me sens bien qu'en jean, en noir, en marchant vite et avec des lunettes de soleil sur le nez. Noires. Les musiques mièvres, douces et apaisantes pour essayer de calmer les enfants, très peu pour moi. J'aime le rock, hard rock, le metal, le rap qui tâche... Et en fait, mes enfants aussi.

Le désordre ne me dérange pas, surtout si j'en suis l'origine. Porter un vieux jean patte d'eph avec des converses pour la sortie des classes, ça me regarde. Et mes enfants adorent les pâtes, alors oui, ils en mangent un soir sur deux. Et ils aiment encore plus les légumes vert, et toc. Et même, quelque fois, ils retournent le parc de jeux à eux deux... Et crient en pleine rue. Si, si.

Alors voilà, ce blog signe le retour de mon vrai "MOI". De qui je suis. De ce que j'ai cherché à renier, occulter, avec énergie, au prix de crises d'angoisse, d'un stress incroyable et d'une autoflagellation quasi-permanente.

Tout ça passe par plein de choses, parce que même si j'ai décidé de m'accepter, ça ne veut pas dire que je renonce à améliorer deux ou trois petits trucs...

D'abord, je suis en "reconversion professionnelle". Autrement dit je glande réfléchis intensément à ce que je vais faire quand je serai grande. Ben oui, je n'ai "que" 35 ans. Mais il n'est jamais trop tard, pas vrai? Et puis en passant, je prends du temps pour criser en m'occupant de mes chères petites têtes blondes de 3 et 6 ans.

En parallèle, j’ai décidé de perdre ce cher petit bidon qui laisse tout le monde dans le doute quand à un éventuel futur petit chérubin en gestation : NON, il n'y aura pas de troisième. Mosieur mon mari est très clair là dessus. Donc autant être claire avec moi même aussi (un truc refoulé? Ou çà?). Du coup, je prends le taureau par les cornes, ou plutôt le kettlebell par la poignée et j'attaque le BBG de Kayla Itsines, si, si. Mais bon, comme je suis quand même un peu du type loser, c'est pas gagné, hein... Je vous raconterai.

J'ai aussi deux ou trois trucs à régler avec ma mère, mon passé, tout ça...

Et pour clore cette année du changement, Gentil Mari et moi nous tâtons à déménager cet été, à Aix.

Avec tout ce suspense... Pfiou... Je vais avoir de quoi raconter, moi!

lundi 9 mars 2015

Couette vs turbulette


 Crédit : La Redoute
 Le Caradou de Grabnde Soeur qui, en son temps, a sauvé nos nuits!

Un grand débat qui nous a animé il y a quelques semaines, dans la maison des foufous! Oui, parce que Petit Frère a les turbulettes en horreur! Déjà tout petit, beurk, pour le mettre dedans, c'était la lutte. Mais là, c'était devenu la cata! On a eu beau tabler sur le modèle le plus long et large du marché (il faut dire qu'il mesure déjà plus d1m, le bougre!), rien à faire. Surtout qu'en grandissant, il a bien compris comment les ouvrir pour en sortir de ces satanées gigoteuse, et quelque soit le modèle! 
Et puis à Noël, ma tante et mon oncle nous ont fait donc d'un superbe petit lit en forme de la voiture de Oui Oui, construite par leurs soins pour leur petit fils devenu grand. 
Petit Frère l'a adopté de suite, mais avec son lit de "grand" plus moyen de l'approcher avec une turbulette.

Gavée Lassée des crises répétées, j'ai pris mon petit clavier en main, et je lui ai trouvé une couette, et deux oreillers bébé d'occasion, avec le linge de lit qui va bien.
Je ne vous raconte pas la tête du lapin : ravi qu'il était! 
Seulement, la nuit venue, bonjour la cata! Et valse la couette, et tape la tête sur le montant du lit, et valdingue le drap... En deux temps trois mouvements, loulou était entièrement découvert, choppait la crève (oui, je sais, les microbes n'ont rien à voir avec le froid, mais quand même) et se réveillait en pleurant et réclamant la tétée... Argh! Le super méga mauvais plan! Au final il passait les 2/3 de la nuit dans notre lit. Échec.

A force de réfléchir, mon ingénieurx de gentil mari et moi avons trouvé la solution ultime qui nous garantit des nuits (presque) paisibles : les deux oreillers dans le lit qui protège sa petit tête des vilains panneaux latéraux et surtout un "bordage" de l'extrême qui saucissonne  notre petit chéri et l'empêche de se découvrir à tout va.

Et puis dans quelques temps (pour notre futur potentiel déménagement, qui sait?), quand il passera dans un vrai lit de grand on fera comme pour sa sœur : un bon vieux caradou, zippé de haut en bas, et hop, personne ne bouge.

Pour Grand Sœur, c'était l'investissement le plus rentable du siècle : a 6 ans, elle dort toujours dans les 2 siens, achetés il y a plus de 3 ans, car elle gigote incroyablement...

Sur ce, bonne nuit!