Et finalement, c’est vrai. Les enfants, c’est merveilleux !
Oui, parce que parfois, j’en arrive à l’oublier dans l’instant
d’une colère, d’une crise, d’un ras-le-bol. Même s’ils ne sont pas faciles,
même s’ils sont différents, même si… ils restent des êtres fantastiques, avec
leurs personnalités, et peuvent provoquer des moments de bonheur intense. Et
leurs rires, leurs facéties, leurs jeux, leurs câlins et leurs mots doux, leurs
regards remplis de confiance, d’attente, de bonheur, sont des trésors, et les
trésors les plus précieux qu’il soit.
Ces derniers temps, je n’ai rien écrit. Ça n’allait pas très
fort. Mon (plus si) nouveau travail est une catastrophe, à la maison l’ambiance
était très tendue et je ne sais pas très bien comment me sortir de certains
guêpiers dans lesquels je me suis fourrée toute seule, comme une grande.
Mais une chose est certaine, mes petits loups sont merveilleux !
Chacun à leur façon en plus, c’est ça qui est magique. Et rien que de les regarder
suffit parfois à me redonner le sourire, et à effacer tout le reste. Et hier
soir, c’est Petit Frère qui m’a surpris :
Ces dernières semaines, j’ai souvent craqué, j’ai souvent
pleuré, surtout le soir, un peu ou beaucoup parfois… En général, je me cache.
Depuis petite, je déteste que l’on me voie pleurer.
Et puis hier soir, à 22h, Petit Frère ne dormait toujours
pas, son papa venait de lui crier dessus, l’ambiance était lourde. Alors j’ai
mis mon petit loup dans son lit, et je me suis allongée sur mon lit, tout à côté.
Il faisait l’andouille, une vraie pile électrique. Et d’un coup, je n’ai pas pu
me retenir et j’ai éclaté en sanglots, et il m’a entendu. Et là, mon petit
bonhomme me dit « pourquoi pleure maman ? ». J’ai bafouillé
quelque chose. Il m’a répondu « t’es malade maman ? Le docteur il va
venir, maman, pour te guérir ». Je l’ai rassuré en lui disant que ça
allait, que ça allait passer, mais qu’il fallait qu’il dorme maintenant. « Oui
maman chérie ». Et hop, en 3 secondes, j’avais un petit loup tout doux
dans les bras. Il s’est laissé remettre sa turbulette sans broncher, et s’est
endormi en quelques minutes. Et entre temps, j’ai eu plein de bisous et de câlins.
Après coup, je m’en suis beaucoup voulu d’avoir craqué près
de lui. Et puis en même temps, je suis très fière de sa réaction, pleine d’empathie,
de douceur, de tendresse.
Ceci dit, il me reste encore à comprendre pourquoi le
coucher est si difficile avec lui en ce moment. Il me dit qu’il ne veut pas
dormir, ou que le soleil va « bientôt partir » (autrement dit, que je
le prends pour un jambon, parce qu’il fait encore jour dehors…), ou qu’il a
peur des loups derrière les rideaux (merci Grande Sœur qui joue à le terroriser
avec ça depuis 1 an)… Et je vois bien qu’il est crevé et qu’il se force à
rester réveillé en s’agitant le plus possible, mais je ne sais pas comment
prendre le truc. Des idées ??
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